Les expositions précédentes

2022-2023 : Grande Terre de vin

Réalisée en collaboration avec l’Inrap, l’exposition a reçu le label 20 ans Inrap.

Elle offre une nouvelle histoire du vin ardéchois au regard de découvertes archéologiques qui repoussent l’apparition du vin et de la vigne cultivée au V^e siècle avant notre ère sur les terres d’Alba-la-Romaine. Partant de ces fouilles, l’exposition offre un panorama du vin à l’Antiquité en résonance avec le vin aujourd’hui selon diverses thématiques : transformation, conservation, transport, religion, santé et consommation. Les objets exposés sont exclusivement ardéchois et inédits comme cette inscription antique évoquant les tonneliers (cupari).

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2020-2021 : Lever de rideau

Le théâtre d’Alba-la-Romaine est un lieu de spectacle unique dans tout l’empire romain : c’est l’un des rares théâtres du monde antique dont la scène se situe au-dessus d’un ruisseau.

Il a été délaissé par les spectateurs dans la seconde partie du III^ème siècle, à une période où les spectacles étaient critiqués par les chrétiens. Il disparaît progressivement des esprits et du paysage, car les habitants du territoire s’y approvisionnent en blocs de pierre. Il sert même à alimenter un four à chaux retrouvé dans la partie haute du théâtre. Au fil du temps, la terre s’est accumulée naturellement à l’intérieur et autour du bâtiment. Le lieu s’est alors transformé en une parcelle agricole et viticole, s’effaçant presque entièrement. Pourtant, notre théâtre a été identifié dès le milieu du XIX^e siècle et les premières fouilles et restaurations débutent en 1936, menées par Franck Delarbre, le maire d’Alba. Grâce à lui, l’édifice est classé au titre des Monuments historiques en 1959, montrant ainsi son importance pour le patrimoine français.

Depuis la fin des années 1980, les artistes de la scène et du cirque font revivre le théâtre d’Alba. Pour continuer à émerveiller les spectateurs, le Département de l’Ardèche a mené une opération importante de restauration de cet édifice antique.

Suivez-nous pour découvrir les coulisses de ce grand chantier, à travers les souvenirs laissés dans les pierres et dans nos mémoires.

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2019 : De la terre au Palais, 2 000 ans de bon goût en Ardèche

Dans les champs qui entourent Alba Helviorum, les pratiques agricoles sont implantées depuis des siècles, et les gourmands ne sont pas loin ! Dès l’Antiquité, des traités d’agriculture guident les travaux des champs, tandis que les cuisiniers et les médecins élaborent des recettes dans un projet commun : mieux se nourrir pour mieux vivre. Quinze siècles plus tard, dans son domaine du Pradel situé à 10 km d’Alba, l’agronome Olivier de Serres (1539-1619) plante, expérimente, étudie et rédige son Théâtre d’Agriculture. Fortement inspiré par ses prédécesseurs antiques, il accompagne l’implantation en Ardèche des produits du Nouveau Monde. Aujourd’hui, nos pratiques agricoles et gustatives évoluent pour maintenir nos corps et notre Terre en pleine santé, sans sacrifier aux plaisirs de notre culture culinaire. Composée de huit chapitres thématiques, l’exposition De la terre au palais interroge nos idées reçues et alimente la réflexion et la discussion autour d’un enjeu contemporain majeur : bien manger et bien produire.

Exposition adaptée de « Ils sont food ces Romains », réalisée par le site-musée galloromain Vesunna (Ville de Périgueux). En partenariat avec Ardèche le Goût et l’Institut Olivier de Serres.

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2018 : Archéologie de la grande guerre

Confrontée sans le vouloir au devoir de mémoire, l’archéologie de la Grande Guerre fournit aujourd’hui de précieuses informations permettant de nuancer et d’enrichir le discours historique. Les graffitis, écrits par les soldats au crayon gris sur les murs de la cité souterraine de Naours, racontent des histoires humaines bouleversantes.

Aujourd’hui, toujours loin des lieux d’exposition officiels, les graffitis contemporains demeurent une forme d’expression résistante et contestée. L’étude de ces images non académiques embarrasse. Phénomène résolument intemporel, les graffitis sont-ils des actes de vandalisme, des moyens d’exister et de passer à la postérité, une parole contestataire, un mode d’expression artistique ou simplement utilitaires ?

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2017 : Mode Pourpre

Dans l’Antiquité, le pouvoir s’exprime à travers la couleur pourpre. Luxueuse et prestigieuse, cette couleur est l’apanage des gens de pouvoir. La civilisation romaine est l’une des civilisations du monde antique qui a le plus cherché à développer l’opulence des symboles de pouvoir. C’est dans le monde romain que le prestige de la pourpre atteint son apogée. Cependant, aucune teinture n’a été à la fois aussi célèbre et aussi mal connue : cette couleur d’origine animale garde une part de mystère.

Le vêtement placé sur le corps, assorti des parures et des coiffures, constitue un vecteur de communication du pouvoir dans la société. Associé aux gestes, aux attitudes, au langage et à la couleur, le vêtement désigne le sexe de l'individu, son âge, ses fonctions, son rang et son statut dans la société.
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2016 : Sacré Mâle : exposée à la verticale pour la 1ère fois depuis sa découverte...

La statue du nu masculin retrouvée sur le site d'Alba, unique exemple en Gaule, est représentée à la verticale pour la première fois depuis sa découverte. Cette statue sculptée en marbre grec il ya 2 000 ans est le point central de l'exposition temporaire 2016.

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2015 : A la recherche de la boutique n°5

C’est depuis quelques décennies seulement que les chercheurs s’intéressent véritablement au mobilier en verre retrouvé dans les fouilles archéologiques anciennes. Commencées dans les années 2000, les recherches de Janick Roussel-Ode ont permis de « redécouvrir » et d’étudier ce mobilier. L’étude des formes et des techniques a apporté une meilleure connaissance du verre antique consommé dans de la moyenne vallée du Rhône et a mis en lumière aussi bien des productions régionales que des verres qui ont bénéficié de circuits commerciaux plus lointains, dans tout le bassin méditerranéen. Le travail de Janick Roussel-Ode est précieux dans ce contexte de recherche et c’est pourquoi il nous a semblé devoir être partagé à l’occasion d’une exposition temporaire.

Le marchand, installé le long du cardo maximus à Alba Helviorum dans la boutique désignée n°5 par les archéologues, vendait essentiellement du verre. L’exposition présente les étapes de recherche pour comprendre comment à partir de 15 kilogrammes de débris de verre Janick Roussel-Ode a pu proposer une restitution de ce que fut l’échoppe de ce marchand du IIème siècle après notre ère.

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2014 : L'alliage fait la force

Les travaux liés à la construction du musée ont occasionné un chantier de fouille durant l’été 2012. Celui-ci a confirmé l’extension de la ville antique jusqu’au quartier aujourd’hui appelé « de la Planchette ». La restitution d’une partie de la fouille, présentée ici, atteste de l’existence d’ateliers artisanaux de métallurgie en pleine ville. Les découvertes archéologiques qui en sont issues témoignent d’une fabrication en série de petits objets en alliage de cuivre. A partir de cet exemple d’Alba-la-Romaine, l’exposition décline plusieurs aspects de cet artisanat dans l’Antiquité gallo-romaine. La maîtrise des dosages des métaux permet le développement d’une métallurgie de série fortement liée aux échanges commerciaux qui fera évoluer la société. Une soixantaine de pièces en provenance du site mais aussi des musées de l’Arles Antique, de Lyon-Fourvière et des Beaux-Arts de Lyon sont présentées, pour illustrer la variété de la production.